[ Accueil ] [ Les nouveautés ] [ Présentation ] [ Les Lignes ] [ Détails techniques ] [ Vidéo ] [ Acheter les reproductions ] [ Je recherche ] [ Le Musée M.T.V.S ] [ Contact ] [ Nos liens ]
 

En 1922, lors de la construction de l'usine de chaussure JOURDAN, le tram descendait trop vite le boulevard Voltaire. Plusieurs wagons plats, chargés de tonneaux de vin, se bousculèrent dans le virage et quelques fûts passèrent par dessus bord. Le vin coula dans les caniveaux. Du haut de leurs échafaudages, les maçons quiq assistaient à la scène, se précipitèrent pour récupérer ce ruisseau de précieux liquide qui allait disparaître dans l'Isère? Monsieur JOURDAN, présent sur les lieux, analysa rapidement la situation et fournit lui-même le matériel nécessaire à la récupération afain de distribuer quotidiennement ce surplus tombé du train.

--------------------------------------

L'Impartial de la Drôme, le 14 mars 1901

Bourg de Péage : Réception de tramway

Mardi dernier, réception du tramway de Ste Eulalie en Royans à Bourg de Péage en présence de Messieurs le Préfet, les conseillers généraux de Bourg de Péage, St Jean, St Vallier. Le banquet était à St Jean avec congratulations, éloge de la République et des fonctionnaires.

Départ de Bourg de Péage à : 9h17, 12h00 et 18h00

Arrivée à Ste Eulalie à : 11h27, 14h13 et 20h10

Départ de Ste Eulalie à : 6h29, 12h06 et 14h54

Arrivée à Bourg de Péage à : 8h39, 14h16 et 17h04

--------------------------------------

Le journal de St Vallier, le 28 juillet 1895

De divers cotés, on nous demande si nous nous désintéressons de la façon dont la compagnie de chemin de fer de la Drôme exploite la vallée de la Galaure et voici les principaux griefs qui nous sont repprochés :

  • Manque de correspondance avec les trains de l'après-midi se rendant à Valence
  • Lenteur du transport

La compagnie sent tellement qu'elle est en faute sur ce point que, lorsqu'elle a à transporter un personnage officiel, elle fait suivre son train de voyageurs d'un train de marchandises au cas ou !!!

--------------------------------------

Journal de Valence le 26 mars 1898

Le 24 courant, Monsieur Lombard, Préfet de la Drôme est parti de St Vallier en train pour se rendre au Grand Serre pour les opérations du conseil de révision.

A cette occasion, la compagnie de chemin de fer avait formé un train spécial composé de deux voitures soigneusement repeintes pour la circonstance, jugeant avec raison, que le matériel ordinaire servant à transporter le public n'était pas en assez bon état de propreté pour recevoir Monsieur le Préfet et les membres du conseil de révision.

Le train préfectoral, qui devait arriver au Grand Serre à 10h30 du matin n'a pu atteindre cette localité qu'avec 1h20 de retard. Ainsi que le fait se produit trop fréquemment sur cette ligne, la machine avait eu une avarie en route, et peu s'en est fallu qu'à partir de La Motte de Galaure, on ne fut obliger de faire le reste du trajet en voiture.

Il est ma foi fort heureux que cet accident se soit produit un jour ou Monsieur le Préfet était à bord. Il sera au moins pleinement édifié sur la façon dont se fait l'exploitation de la ligne de la Galaure et, restera convaincu que les nombreuses plaintes qui lui parviennent de la part des municipalités intéressées sont de plus en plus justifiées.

--------------------------------------

Rapport du contrôleur subdivisionnaire du contrôle !!! (je ne l'ai pas inventé !)

Parti ce matin à 6h30 de Bourg de Péage par un temps épouvantable, pluvieux et froid, j'ai été surpris de constater qu'il y avait bien des bouillottes dans le train mais froides. Sur mon observation, l'employé répondit qu'on était en mars et qu'on devait avoir chaud ; Réponse idiote car en mars, il fait souvent plus froid qu'en décembre.

Je veux bien croire que cette négligence ne provient pas du fait des instructions de la compagnie qui serait en faute mais de l'incurie des employés qui, pour éviter un petit travail, se moquent du bien être et de la santé des voyageurs.

J'espère que remède sera apporté à cette façon de faire par la direction de la compagnie. Tout le monde se plaignant dans le train et je me fais le porte parole de mes compagnons de route.

Des renseignements recueillis, il ressort que l'employé serre-freins du train n° 101, chargé des bouillottes, n'avait pas cru devoir les chauffer ce jour-là en raison de la température qui était de 9° au départ du train.

Monsieur le sous-chej d'exploitation qui a reconnu, néanmoins, le bien-fondé des faits, a infligé un blâme à l'agent et a donné des instructions pour que le chauffage des voutures soit effectué jusqu'à ce que l'ordre de cesser soit donner par la direction.

--------------------------------------

 

 

 
[ Présentation ]
Copyright © Jean-Yves BERSIO - Déposé le 4 janvier 1999